Foi chrétienne. Je ne m'en sépare pas, je m'en éloigne. Pour mieux la voir. J'emprunte, pour la contempler, le regard de l'étranger et de l'ennemi. Incapable d'habiter à son centre comme les saints et las de ramper à sa surface comme les dévots, je prends du recul. Et plus je m'éloigne, plus je sens, au fond de moi-même, l'irrésistible pureté de son attraction. De près, je voyais ses taches : de loin, je ne vois que ses rayons. (p. 1)