N’avoir pas été
Et n’avoir pas été
Ou si peu
Si peu que cet instant ténu d’un pur amour
Que la rencontre d’un regard
N’avoir été que ce souffle entre deux eaux
Ce lent murmure à l’aube d’une voix
Dans la quête insensée du sens
N’avoir été
Que cette vaine promesse
De qui n’avait pas de place ici-bas
De qui n’était pas désiré
De qui ne fut qu’à peine
Et se penche vers son seul lieu
Vers le nœud grouillant de la terre
Dans l’être du désastre
Et de l’absence