Sindbad confiait le navire de sa vie au destin et au hasard ; il pressentait obscurément que, maintenant encore, comme déjà tant de fois, une jeune fille ou une femme allait se trouver sur son chemin ; elle lui insufflerait une nouvelle vie, elle verserait un sang frais dans ses veines, des pensées neuves dans sa cervelle brûlée. Il avait trente ans, et, depuis l’âge de quinze ans, il ne vivait que pour les femmes.