Si des femmes orientales et africaines, par centaines de millions, de l’Égypte à l’Indonésie, subissent des mutilations sexuelles, les sociétés occidentales, bien-pensantes et jugeant au loin ces sévices comme des coutumes locales arriérées, insidieusement des années durant, ont fait disparaître le clitoris de la vie des femmes. Aucun manuel de biologie, aucune planche d’anatomie ne décrit avec précision l’organe dont l’unique utilité consiste à apporter du plaisir à celle qui le porte.