L'intégrisme est un fléau et persister à le voir comme une simple maladie guérissable de l'islam, c'est rendre vraiment malade ce qui ne l'est pas.
Chaque voix féminine qui monte est une défaite de cet obscurantisme envahissant.
Le communautarisme islamique isolationniste est un hypermarché du "prêt-à-ne-pas-penser".
Jouer devant un public est également assez jouissif. Jouer me sauve la vie. Être quelqu'un d'autre me rapproche de moi paradoxalement.
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Sans doute cela soulage-t-il mon âme, peut-être par pudeur et pour pouvoir communiquer des émotions que je n'ai pas pu livrer dans ma propre vie. De temps en temps, ne pas vivre ma vie me fait du bien. Comme si j'avais besoin de plusieurs existences pour compenser ce que je n'ai pu avoir dans mon enfance. Cette famille m'a vraiment volé mon enfance.
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S'il y a un seul message à faire passer, c'est bien qu'il est possible de se sortir d'un traumatisme violent. Cela s'appelle la résilience.
Farah Jay [comédienne et écrivain belgo-marocaine; Mon père, Allah et moi est son premier livre]