Si l’été que je venais de connaître était la vie, si le corps souillé de sang, de pus, et de sueur était la vie, si les secondes qui ne s’écoulaient pas malgré les supplications, si les moments où, tenaillé par une faim humiliante, je mâchais du soja avarié, c’était la vie, la mort devait être comme un coup de pinceau qui faisait disparaître tout cela. » (p129)