Je n'arrive pas à croire que ces rues que je connaissais par cœur aient pu se transformer, malgré elles, en champ de bataille. Ces rues calmes et neutres, parcourues d'un seul coup par le souffle de la vengeance et de la peur. Je ne comprends pas comment les combattants eux-mêmes, quel que soit leur côté, peuvent ouvrir le feu, dans ces rues, sous le ciel de cette ville. (p.228)