Mais Benjamin, qui se sentait si proche de la langue française, connaissait probablement tout aussi bien les origines de "l'homme de lettres" que son rôle extraordinaire au cours de la Révolution française. Par opposition aux "écrivains et littérateurs" qui leur succédèrent, ces hommes, bien que vivant dans le monde de la parole écrite et imprimée et surtout entourés de livres, n'étaient ni contraints ni désireux de pratiquer l'écriture et la lecture en professionnels dans le but de gagner leur vie.