Harold Rasmusson

Aggie était une héroïne des Albums de la Jeunesse Joyeuse, qui, avec Les Pieds Nickelés, mais surtout l'espiègle Lili, ont bercé ma jeunesse dans les années 70 avec ses aventures exotiques sur un campus américain ! C'est vrai, Aggie était une Cendrillon des temps modernes, tyrannisée par sa belle-mère et sa belle-soeur, mais son bon coeur lui attirait une foule de chouettes copains aux noms épatants comme Bill, Bob ou Jim et la vie sur un campus c'était quand même autre chose que celle d'un lycée de province !!!

Aggie était une héroïne des Albums de la Jeunesse Joyeuse, qui, avec Les Pieds Nickelés, mais surtout l'espiègle Lili, ont bercé ma jeunesse dans les années 70 avec ses aventures exotiques sur un campus américain ! C'est vrai, Aggie était une Cendrillon des temps modernes, tyrannisée par sa belle-mère et sa belle-soeur, mais son bon coeur lui attirait une foule de chouettes copains aux noms épatants comme Bill, Bob ou Jim et la vie sur un campus c'était quand même autre chose que celle d'un lycée de province !!!

Ma chère madeleine de Proust !

Il y a certains livres , dont on se souvient avec nostalgie et tendresse. Lorsque j'étais enfant, je passais tous les week-end chez ma grand-mère et avec mon frère on passait le samedi après-midi à lire des bd . Il y avait des fantôme du bengale, Tarzan, Mandrake, Lili, et d'autres dont j'ai oublié le nom et Aggie. Aggie était une de mes lectures préférées, une ado, dont le père s'absentait souvent pour raisons professionnelles, qui vivait entre une belle-mère qui la traitait comme une domestique et la fille de celle-ci , égoiste, vaniteuse et méchante. Une cendrillon des temps modernes, avec ses joies et ses désillusions, son père adoré, ses amis fidèles et son chien Moustachu. JCela a sûrement beaucoup vieilli, mais je prendrais quand même plaisir à les relire

Dans les années 1950, le quotidien d’une adolescente américaine et de sa bande d’amis.



Il ne s’agit pas d’une intrigue complète, mais d’une succession d’historiettes et d’anecdotes faites pour amuser. On suit d’abord Aggie, sa famille et ses amis en vacances près d’un lac, puis le retour au quotidien avec le lycée et les loisirs d’un groupe d’ados lambda, pas toujours très malins, sauf l’héroïne, qui utilise un peu plus sa cervelle pour en tirer des idées loufoques ou des blagues. Les strips sont assez naïfs, probablement moins drôles aujourd’hui qu’à l’époque de première publication, mais ça se laisse lire sans déplaisir.



Les dessins sont typiques du genre (du peu que je connais), pas d’un grand réalisme, notamment dans les postures des personnages ou dans leur anatomie, mais ils correspondent bien au genre humoristique pour la jeunesse de l’époque. Les pages sont colorées une feuille sur deux, dans des couleurs vives qui accrochent l’oeil.



Une BD qui ne casse pas trois pattes à un canard et qui est franchement datée, mais qui m’a amusée un petit quart d’heure. Je n’en demandais pas plus.
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