Il regarde l’horizon au loin, d’une tranquillité seulement apparente, là où se rencontrent le ciel et l’eau. Ce qui est loin paraît toujours tranquille. Quand on s’approche, l’horizon s’éloigne comme on s’éloigne d’un contact étroit pour une plus grande compréhension. Reste alors à agir isolément, du mieux possible. D’un ensemble d’actions isolées peut résulter un tout homogène ; une tranquillité pas très solide, peut-être, juste apparente, une tranquillité-horizon, sans nuages, jusqu’à la tempête qui balaiera aussi cette illusion.