Printemps,été,automne...je cuisinais toujours mes spaghettis.
Comme s’il s’agissait d’une sorte de revanche.
Semblable à une fille abandonnée,désormais vouée à la solitude,qui jette au feu les vieilles lettres de son amoureux,je faisais cuire sans relâche mes spaghettis,seul dans mon silence.