Je suis d’avis en effet que l’imagination est faite d’une combinaison de souvenirs fragmentés, disparates. Cela pourra paraître contradictoire dans les termes, mais parler de “souvenirs sans lien, efficacement assemblés”, c’est faire preuve d’une vraie intuition, d’une prescience. C’est ce qui deviendra forcément le moteur de l’histoire.
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