Il est temps de nous réunir à nouveau, de sortir, de partager et d’explorer. Le temps est venu de dépasser le mental, pour revenir au cours et à l’expérience ressentie afin de découvrir quelle vérité vit en nous.
Il est une invitation à redécouvrir ce qui nous unit en tant qu’espèce, à nous ouvrir à la sagesse de la Terre elle-même, de laquelle émanent chacune de nos cultures et chacun de nos ancêtres. D’où l’importance de comprendre comment nous nous sommes éloignés du monde sauvage.
Leurs connaissances, leur sagesse et leurs pratiques ancestrales sont, aujourd’hui encore, reflétées dans la richesse culturelle des tribus autochtones.
Vivre de nos jours sans connaître ses racines ancestrales, des racines à la fois malléables et multidimensionnelles, c'est pour moi comme vouloir faire pousser une graine sans terre. Sans rien stabiliser et nourrir notre avenir. Notre capacité à récolter pour les forces et les dons de nos ancêtres se perd. Pour aller de l'avant, il est nécessaire de ralentir, de soigner le sol qui se trouve sous nos pieds, afin de nous donner une meilleure chance d'entrer à nouveau en relation avec le monde, dans le respect et la récipro cité. Il est temps de revenir sur nos pas, de désapprendre ce que nous pensons savoir de nous-mêmes et de remettre en question la manière dont nous avons dénigré nos origines au cours des siècles passés. Tant que ce processus de désapprentissage ne sera pas reconnu comme une nécessité, nous ne pourrons pas nous ouvrir à de nouvelles possibilités de relations avec notre monde dans le respect, la réciprocité et la révérence.
- La sagesse des ancêtres, p. 33
Nos ancêtres sont le résultat de millions d'années d'évolution continue dans leur environnement naturel. Au-delà de l'humain, ce sont les bactéries, les virus, les poissons, les champignons et les plantes qui étaient là bien avant nous. Nous portons en nous toutes ces formes terrestres d'existence. Nous sommes elles et elles sont nous. Leur sagesse est toujours vivante dans les profondeurs de notre ADN, accessible, si nous sommes prêts à nous détourner du mental pour retrouver les capacités d'apprentissage naturelles de notre corps, à nous tourner vers notre corps ancestral pour la faire revivre.
En Occident beaucoup des rituels autrefois pratiqués ont été oubliés, il est possible d’en retrouver l’essence, de les réinventer et de les adapter à notre époque.
En intellectualisant et en conceptualisant nos relations avec le monde, nous avons aussi perdu une partie de notre liberté.
La connexion aux ancêtres n'est pas une tendance New Age ou quelque chose de nouveau, mais était commune à de nombreuses, sinon à toutes cultures anciennes à travers le monde. Une connexion qui n'a jamais cessé d'exister chez certaines, mais qui a beaucoup été négligée ou oubliée en Occident.