Une phrase de Platon s’imposa alors à moi en grec, comme sortie de nulle part : « Si l’homme a été bien formé, il sera un être bon et calme, mais s’il n’a pas eu une éducation suffisante et adéquate, il deviendra l’animal le plus sauvage de la nature. » Souvent ma mémoire, qui recélait une infinité de maximes puisées dans mes lectures, me prenait ainsi par surprise, comme si au fond de mon âme un étrange génie se terrait, toujours prêt à bondir hors de sa cachette, tel un philosophe impertinent.