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Critiques de Hélène Simart (3)
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Nos plus grandes histoires policières, tome 29

Petit recueil par l'épaisseur certes, ce 29e opus de « Nos plus grandes histoires policières » a en effet tout d'un grand, et surtout par la qualité de ses histoires, au nombre de six, d'une vingtaine de pages chacune.



« Crime sans cadavre » ne laisse pas vraiment transparaître son âge, mis à part la mention de cabine téléphonique. Une histoire certes classique dans le fond mais fort bien menée, et dont le narrateur, commissaire de son état, ne manque pas d'humour. On a même droit à quelques rebondissements et fausses pistes ! Bref, Hélène Simart nous offre une excellente nouvelle.



Point de fantastique dans « Meurtres dans un château hanté », mais une ambiance à la Cluedo dans une vieille demeure écossaise, où l'affaire nous est narrée de l'intérieur par un majordome aussi malin qu'indiscret. La chute de l'histoire est remarquablement tordue et bien ficelée. Un régal !



Après deux polars, place au thriller avec « La rescapée », où le suspense compense une plume tantôt un peu molle, tantôt un peu lourde. L'ensemble se veut très prévisible, un peu fade (surtout après les deux coups de cœur précédents), même si ça n'est pas mauvais non plus.



« Sans remords » instaure un délicieux malaise ; aucun des protagonistes n'est là pour pour être attachant, c'est noir, c'est glauque, involontairement drôle, aussi. On se doute de certains rebondissements mais pas de tout, et de la fin encore moins ! Des crapules qu'on adore détester.



Dommage que « Le mauvais numéro » spoile le principal plot twist de l'histoire dès son titre, car sinon, l'on ne devinerait jamais ce qui attend Helena, voleuse croqueuse d'hommes de son état. Un personnage principal original, plus nuancé qu'il n'y paraît. Pas la meilleure histoire de Pierre Davoli lue jusqu'à présent, mais tout de même très agréable à lire, et la chute est parfaite.



Surprise avec « Le silence de la peur », qui nous fait carrément basculer dans la SF ! Si l'atmosphère du début est très réussie, le reste se contente de suivre à la lettre une recette de base sans le moindre assaisonnement. Bref, ça se lit, mais c'est banal à en pleurer. Dommage.



Au final, ce « Nos plus grandes histoires policières » 29e du nom est tout de même un sacré bon cru, avec des textes bien choisis qui méritent tous d'être (re)découverts.
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Le rebelle

Quelques individus voient du Dard partout. Ainsi ils affirment que sous le pseudonyme d’Agnès Laurent, auteur de romans dans la collection Angoisse du Fleuve Noir, il ne s’agirait pas d’Hélène Simart mais du créateur du commissaire chéri de ses dames, San-Antonio. Ils arguent en effet que le style d’Hélène Simart serait totalement différent de celui d’Agnès Laurent. Ils oublient qu’entre Frédéric Dard et San-Antonio ce fameux style est lui aussi distinct et que si ces deux noms n’avaient pas été reliés, on aurait souvent du mal à imaginer qu’il s’agit du même auteur.



Ayant eu l’occasion de lire un roman d’Hélène Simart, je me suis amusé à comparer et je n’ai trouvé aucune différence majeure entre cette dernière, spécialiste des romans dits sentimentaux, et celui d’Agnès Laurent, dont j’ai chroniqué par ailleurs L’Ultime rendez-vous.



Deux romans axés sur la psychologie des personnages principaux.



Entre Davies Norton, orphelin recueilli et élevé par son Oncle Edouard Norton, et celui-ci, s’est élevé un mur. Davis, après des études non achevées de médecine, s’est tourné vers la sociologie, abandonnant peu après les études et quittant le domicile de cet oncle, un hôtel particulier de Neuilly. Une rupture qui semble définitive et qui d’ailleurs l’est, puisque lorsque nous faisons la connaissance de Davies, celui-ci s’introduit dans la demeure familiale et apprend par Pierre, le fidèle serviteur, que son oncle vient de décéder.



Le conflit entre l’oncle et le neveu était permanent, et les événements de Mai 68 ont forgé l’esprit contestataire du jeune Davies. Il était devenu un rebelle, préférant effectuer de petits boulots pour subsister, louant une chambre mansardée dans un quartier très populaire de la capitale, et se rendant souvent dans une cité défavorisée de Nanterre et dans un bidonville.



Or donc, lorsqu’il arrive chez son oncle défunt, dont il ignorait le décès, il est interloqué par l’annonce que celui-ci venait de se marier avec une jeune femme de plus de trente ans sa cadette. Répondant au doux nom de Marie-Estella, c’est-à-dire Marie-Etoile. Le comble est atteint lorsqu’elle déclare sans vergogne que si elle s’est mariée, c’était bien pour l’argent, Edouard Norton ne désirant pas que Davies soit héritier.



Lors d’une nouvelle visite à Marie-Etoile (j’aime bien ce prénom !) Davies apprend qu’elle a fait venir son père et son jeune frère qui étaient restés en Espagne. Il avait bien vu sur une étagère la photo d’un homme déjà âgé, mais il s’était fourvoyé dans ses suppositions.



Davies reçoit très souvent ses amis dans son studio. Jacqueline, la seule femme du groupe ; Louki, ancien pupille de l’Assistance publique, efflanqué, faux Chérubin instable ; Fan, un métis intelligent et nonchalant ; Georges dit le Pluvian, maigre et roux, ayant perdu trois doigts de sa main droite dans une courroie de transmission. Ils se sont connus sur les barricades de Mai 1968.



L’argent de l’oncle, présumé détourné par Marie-Etoile, aurait fait le bonheur de ces cinq amis, qui aident les défavorisés de la cite Marguerite et du bidonville. Déjà Davies avait eu des projets d’emploi de cette manne, espoir tombé à l’eau. Pour autant lui et ses camarades ne désarment pas. Sachant que Marie-Etoile doit se rendre dans un restaurant huppé, les amis investissent l’établissement, le visage masqué, et dévalisent les clients. Seulement, Davies se brûle le poignet à la cigarette de Marie-Etoile et de plus il lui chipe une bague de valeur. Deux faits anodins qui seront lourds de conséquences.



Mais ce n’est pas assez, et un kidnapping est envisagé. Davies s’est entiché du jeune frère de Marie Etoile qui voit en lui un ami, un protecteur. Malgré ses objurgations, le gamin est enlevé à la sortie de l’école et Davies est contrarié, voire en colère. Marie-Etoile est désemparée.







Ce roman publié dans une collection sentimentale est également un roman policier, de suspense et d’angoisse. La bonne entente entre les amis se fissure bientôt, surtout lorsque Louki traite Fan de métis. Une entorse raciste que Davies n’admet pas.



Les actions entreprises par les amis envers les enfants de la cité et ceux des bidonvilles sont à assimiler aux agissements d’œuvres caritatives, un peu comme le font les compagnons d’Emmaüs, mais à une petite échelle. Et il y a en eux l’aspect de Robins des Bois modernes. Seulement, cela ne peut toujours durer, surtout lorsque les tensions s’élèvent et que le cœur s’émeut.



Il n’y a guère de différence entre Hélène Simart et Agnès Laurent, malgré les assertions de certains, du moins dans ce roman, beaucoup moins qu’entre Frédéric Dard et Agnès Laurent. Il me faudra trouver d’autres romans de cet auteur afin d’affiner les comparaisons.
Lien : https://leslecturesdelonclep..
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Duel pour le bonheur

C est un beau livre ,trouvez dans une boîte a livre .Quand vous l ouvrez vous voulez allez absolument à la fin.Vous reconnaissez le patriarche qui veux imposer son futur gendre.C est un auteur qui vous donne la faim de le lire jusqu au bout.Magnifique
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