Le portrait de l’aïeul dans son vieux cadre d’or
Me trouble. L'on dirait qu’il nous regarde encor
De ses yeux clairs, du fond des lointaines années,
Triste et silencieux, pour voir nos destinées.
Non, je ne te crains pas, je ne fuis nulle part
L’étrange obsession de ton morne regard
Quand tu me vois passer, pâle enfant de ta race.
Me trouves-tu déjà sur le front quelque trace
Des maux que tu connais pour en avoir souffert ?
(début de "Le portrait de l’aïeul")