Alors que, le 17 août 1944, les troupes allemandes préparent leur départ, à la longue liste de ses crimes, la Gestapo en ajoute un dernier à Rodez et qui les dépasse tous en horreur : l'exécution à Sainte-Radegonde des trente détenus de la prison de Burloup. Rodez ne peut oublier ni la noblesse du sacrifice des victimes qui tombent, la "Marseillaise " aux lèvres, ni la barbarie de leurs bourreaux nazis.