Citation de gill
LE HALL DU CONSERVATOIRE
Le jour du concours d'admission aux classes de déclamation. Plus de trois cents candidats surexcités s'efforcent d'oublier leur trac. Il en est de tous formats et pour tous les goûts. Des amis, des soeurs, des mères, plus énervés encore, tentent vainement de garder leur sang-froid.
Tout ce monde s'agite, murmure, crie, chahute et rit, histoire de tromper son inquiétude.
Louise, une jolie fille, fend les groupes avec autorité...Sa mère et ses deux soeurs la suivent tant bien que mal. La mère traîne un carton de couturier. L'une des soeurs - Marcelle - tient une paire de chaussures entre ses doigts ; l'autre - Edith - assure gravement le transport d'une boîte de poudre de riz et d'une glace à main...
(lever de rideau de l'édition "les classiques du cinéma français" parue en 1946)
Le jour du concours d'admission aux classes de déclamation. Plus de trois cents candidats surexcités s'efforcent d'oublier leur trac. Il en est de tous formats et pour tous les goûts. Des amis, des soeurs, des mères, plus énervés encore, tentent vainement de garder leur sang-froid.
Tout ce monde s'agite, murmure, crie, chahute et rit, histoire de tromper son inquiétude.
Louise, une jolie fille, fend les groupes avec autorité...Sa mère et ses deux soeurs la suivent tant bien que mal. La mère traîne un carton de couturier. L'une des soeurs - Marcelle - tient une paire de chaussures entre ses doigts ; l'autre - Edith - assure gravement le transport d'une boîte de poudre de riz et d'une glace à main...
(lever de rideau de l'édition "les classiques du cinéma français" parue en 1946)
