Et toujours, pourtant, l'autre reste inaccessible. Je vois le corps de l'autre, mais jamais je ne vois son esprit. Jamais je ne vois son âme, son intériorité. Et l'interprétation que je fais de l'autre est forcément inexacte, tout comme est inexacte celle que vous faites de moi.
Tant que l'autre restera autre, nous serons les victimes d'une éternelle intercommunicabilité. On aura beau essayer.
L'invention du langage est le plus bel aveu de notre incapacité à nous comprendre.