La forêt, avec son odeur de pourriture, son humidité suintante, ressemblait à un vaste sépulcre. Les arbres mourraient là où d'autres naissaient, et chacun d'eux se nourrissait de la substance de son voisin. Qu'un de ses géants végétaux s'abatte, et il était aussitôt entouré d'un réseau de pousses tendres prêtes à s'élancer à leur tour dans le vide laissé, à reformer l'impénétrable voûte de feuillage un instant brisée.