Je marche sur l'herbe gelée, silencieusement, et j'écoute : j'entends le bruit de la rivière bruyante et le lent soupir du bras mort. La première est bordée de buissons rabougris et d'arbres tortueux. L'autre reflète le tronc droit des peupliers italiens. [...] La nature est pour moi une éternelle et grandiose comédie à laquelle je veux assister infiniment. Et je me suis promis d'épuiser jusqu'à la dernière gouttes, les joies de cette contemplation.