C'est donc sous l'égide d'Emerson, qui lui-même tenait le sien depuis l'âge de dix-sept ans, que Thoreau entame la rédaction de ce journal qui allait devenir son-opus magnus- L'activité diariste était très en vogue chez les transcendantalistes américains, chez lesquels elle prenait un tour particulier. (...)
Car dans l'esprit des transcendantalistes, le journal n'est pas le registre des menus faits du quotidien mais bien la cristallisation des mouvements de la
pensée où convergent lectures, conversations, correspondance et méditations solitaires. (p.11/ préface de Th. Gillyboeuf)