Plus profitables lui furent les voyages d'étude qu'il entreprit à l'étranger. Il se rendit d'abord en Italie, en passant par la Suisse. La Suisse ne laissa dans son esprit que de vagues impressions dont son âme d'artiste ne retint rien ou presque rien. L'Italie elle-même, malgré tous ses chefs-d'oeuvre, ne l'émut que faiblement. Il était d'un tempérament trop primesautier, d'une nature trop ardente pour goûter pleinement les compositions équilibrées, harmonieuses des grands maîtres de la Renaissance.Toute sa spontanéité native se révoltait contre cet art fait de mesure, de réflexion, de pondération.