L’âge c’est l’impossibilité de goûter la nostalgie. A peine née, elle se recroqueville, se dissout et c’est la mort que l’on voit au bout. Elle seule. A côté, toutes les simagrées sentimentales ne signifient plus rien. La tristesse, c’est encore la vie, l’espérance. Le désespoir, c’est autre chose, une plaine aride où le pleur est dérisoire.