Elle revint à sa chambre, en vérité celle de Morgane, fit le lit avec soin et consulta ses messages. Les téléphones portables étaient devenus les poupées vaudoues des temps modernes. On y plantait des aiguilles par textos interposés, on accusait, on insultait, on menaçait, on jetait des sorts. C'était bien sûr affligeant mais c'était ainsi.