Contrairement au projet de la première Renaissance où l’humain était destiné à devenir meilleur par l’éducation, et le monde par des réformes sociales et politiques, la convergence NBIC nous propose une nouvelle forme du fantasme eugéniste selon lequel il existe un optimal et, en contrepartie, un ensemble de tares à éliminer ; ce qu’exprime avec une rare naïveté
James Hugues : « Si vous sélectionnez, sur catalogue, la plupart des gènes de votre enfant, cette sélection renforcerait probablement l’importance de vos liens parento-sociaux avec vos enfants. » Raisonnement pervers dans son apparente simplicité car si le catalogue des mutations à l’origine de maladies graves, donc le catalogue des « mauvais gènes », commence à exister, celui des « bons » gènes n’existera jamais.