AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Hervé Fuchs (8)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Journal d'une évaporation

Il aura suffit d un coup du sort pour que le personnage principal et narrateur remette sa vie et toutes les choses qui font le quotidien en question.



Il ecrit comme s il se confiait à un journal intime. Il y raconte ce qui lui arrive, ces questionnements.

Mais aussi ce qui lui donne envie de disparaître, de s'evaporer



La plume est fluide et les chapitres courts ce qui fait que ça se lit assez vite et assez bien.



Certains passages m'ont d ailleurs fait rire



Merci à Librinova pour l envoi de ce roman
Commenter  J’apprécie          40
Journal d'une évaporation

Il suffit parfois d'un événement, d'un incident, et tout bascule.



C'est ce qui arrive au narrateur, cadre dynamique et engagé, lorsque sa femme le quitte. Cette séparation lui fait l'effet d'un électrochoc. S'impose alors à lui une remise en question profonde, lui mettant en lumière la vacuité de certaines choses. Son travail, sa vie sociale vide de sens, sa relation avec les autres.



Ce roman se rapproche d'un journal de bord, d'un journal intime, où l'on suit le narrateur dans ces questionnements quotidiens, dans sa volonté de disparaître et de faire fi des conventions. Et il ne sera pas seul car, dans sa démarche, de belles rencontres vont se présenter à lui.



Beau récit, dans lequel j'ai senti une petite pointe critique de certains aspects de notre société, mais tout en douceur, sans donner de leçon. La plume de l'auteur est fluide, agréable et captivante et les courts chapitres amènent un certain dynamisme à l'ensemble. C'est intéressant, ça se lit vite et bien.

En somme une belle découverte et je remercie pour cela Librinova.
Commenter  J’apprécie          40
Les vacances pourries

La saison chaude s’achève. Il ne reste que quelques semaines avant la venue de l’automne. Pour ceux qui sont en vacance ou qui le seront bientôt, la littérature légère d’été est synonyme de détente et d’apaisement. Quoi de mieux qu’un recueil de nouvelles pour terminer la période en beauté?



L’éditeur « EdiCool » m’a demandé de chroniquer le petit bouquin de 43 pages « Les vacances pourries » disponible en livrel. Publié en 2012, on y rencontre plusieurs auteurs : Anne Bert, Hervé Fuchs, Stéphanie Coos, Daniel Croci, Emma Lachapelle, Marie Godard, Chris Simon, Junie Terrier, Frédéric Viguier et Vincent Bernard.

Frivolité, été et rigolade, trois mots qui résumeront bien ce bouquin. Dix nouvelles littéraires sur le thème de vacances ratées. Ici, une petite touche de sexe, là, une dose de plaisanteries et nous voilà avec un livre qui sera bon lire sur la plage pour passer un moment relaxant. Il n’y a pas de prise de tête, que du plaisir léger. En plein ce qu’il nous faut pour cette saison estivale.



Les plumes sont variées, évidemment. J’y ai découvert des auteurs qui se verront chroniquer un jour l’autre sur ce blogue. L’humour de Hervé Fuchs m’a bien plu, celui de Chris Simon aussi. Que dire de Stéphanie Coos et Anne Bert, qui nous écrivent des récits juteux! En fait, presque tous touchent ou frôlent la sexualité de près ou de loin. Par contre, chaque artiste à sa propre vision de vacances ratées.



Concrètement, l’un des éléments qui pourraient rebuter certaines personnes est peut-être ce qui fait également sa force. Étrangement, sa légèreté procure un sentiment d’oisiveté, comme si la lecture n’avait réellement servi qu’à connaître de petites histoires coquettes, sans plus. On n’y retrouve pas de philosophie ni d’intensité littéraire qui nous fait réfléchir pendant des heures. C’est cet aspect qui pourrait déplaire à certains qui n’aiment que les sujets soutenus et émotifs. Les récits ne sont pas des oeuvres magistrales, mais nous passons tout de même un bon moment.



Il y a aussi le fait que le thème est ici utilisé à son maximum. Y inclure une histoire de plus aurait fortement risqué les réitérations. Produire une telle collection est complexe, car avec autant d’auteurs tout doit être bien ficelé pour que le livre se tienne et que les nouvelles ne se répètent pas vainement. C’est Thomas Galley, des éditions EdiCool, qui a réussi ce tour de magie. Petite note, la belle couverture est une création de Jahyra.



Finalement,



Pour ne pas se prendre la tête, rien de mieux qu’un recueil de nouvelles léger sur le bord de la piscine. Quelques histoires sans grande prétention pour sourire en cette fin d’été. 7 sur 10.



On aime : l’humour, le thème, le travail d’édition, la couverture



On n’aime pas : la trop grande légèreté, le manque d’intensité philosophique.


Lien : http://www.sergeleonard.net/..
Commenter  J’apprécie          40
Les Folles de la Nationale 4

Terre de folie, la Lorraine ? Oh que oui ! Après celle, guerrière, de la Pucelle et du Grand Général, assez fous tous les deux pour s’opposer à l’évidence de la défaite, et celle, polémiste et nationaliste, du chantre du « moi » et de la « terre sacrée », elle investit la littérature, cette fois-ci, et puise une telle énergie à même le relief torturé d’une région labourée par le glaive que les pages du roman d’Hervé Fuchs se mettent à vibrer entre les mains du lecteur ; des pages où se débattent désespérément les personnages de cette Saga de la Route pour échapper à la main de fer de celui qui a réussi à les y emprisonner.



La suite dans la Bauge Littéraire : http://postlucemtenebrae.eu/?p=2020
Lien : http://postlucemtenebrae.eu/..
Commenter  J’apprécie          20
Journal d'une évaporation

Une drôle de coïncidence pousse le personnage principal et narrateur de cette histoire à tout remettre en question : sa vie, son travail et toutes les choses composant son quotidien.



Ce roman est écrit sous la forme d'un journal intime. Il y raconte tout ce qu'il lui arrive, ses remises en question et surtout, son envie de s'évaporer.



La plume de l'auteur est fluide, percutante, parfois poétique. J'ai aimé que le narrateur s'adresse directement à moi. Ce roman est rythmé par des chapitres courts. Il évoque des sujets de société avec humour et philosophie.



C'est une très découverte !
Commenter  J’apprécie          10
Les Folles de la Nationale 4

Tout commence à Madrid, peu après le décès de Franco, lorsque Don Diego de la Vega , phalangiste convaincu, puissant et riche confie une mission à Joseph Hosana. Celui-ci est le garde du corps de Carlotta, la fille de son patron. Sa mission, se rendre à Strasbourg pour livrer à José Luis De La Vega, le fils renié et camé, un colis. Ce fils loqueteux, qui s’est rebaptisé Johnny, s’est acoquiné avec Werner, militant extrémiste oeuvrant pour La fraction rouge. Joseph devra voyager incognito. Mais Carlotta lui demande un service qu’il accepte. Le périple commence.



En cours de route, interviendront le Père Wanabee et Lili avec qui Joseph poursuivra son chemin. Bien vite, il s’aperçoit qu’il est pris en filature par deux hommes en mercedes, deux espagnols. Gus et Clod, deux frangins qui n’y vont pas par quatre chemins. Clod est complètement cintré, et donne du fil à retordre à Gus.



Et bien sûr, il y a les fameuses Folles de la Nationale 4, deux braqueuses de stations essences qui dérapent après avoir commis des meurtres. Ce sont Louise et Martha, des insoumises qui ont maintenant toute la flicaille de France aux fesses. Joseph, Lili et le Père Wanabee vont leur servir de garantie.



Un road movie, ça déménage, ça prend des détours et des lacets, et comme la galerie de personnages est autant explosive que surprenante, les surprises et rebondissements sont nombreux pour le plus grand plaisir du lecteur.



Violence, sexe, drogue, amour, vengeance, magouilles : autant d’ingrédients pour un ( très ) bon roman noir, entrée en matière d’une série que je vous conseille chaudement,



Hervé Fuchs nous fait revivre la fin des années 70, sur fond musical bien souvent. Le style est alerte, ici pas de temps morts. Je mets au défi quiconque de s’ennuyer ou s’endormir sur ce roman. Je suis même prête à parier qu’après cette lecture vous vous précipiterez sur la suite des aventures.
Lien : http://dzahell.fr/?p=751
Commenter  J’apprécie          00
Idi Amin, mon amour...

Il y a de ces livres qu’on rumine encore longtemps après les avoir lus. On ferme ses yeux, et leurs personnages surgissent de nulle part, vous dévisagent et vous invitent à les suivre dans un monde imaginaire – imaginé – plus vrai que nature. Ce sont ces livres-là pour lesquels on se bat volontiers et sans relâche. Les Folles de la Nationale 4, la saga lorraine d’Hervé Fuchs, en fait partie, et si, chers lecteurs, chères lectrices, vous me faites un tant soit peu confiance, si mes articles vous ont déjà inspiré la moindre réflexion, ne fût-ce qu’une seule petite fois, je vous invite à vous embarquer dans un voyage sur les chapeaux de roues, à travers les paysages lorrains, sur ses routes tour à tour brûlées par le soleil et gercées par un froid abominable, repère de terroristes, de bûcherons sortis d’autres âges à la lisière de l’humain et de toute une population étrangement familière dans ses habitudes et en même temps comme décalée par rapport au monde que fréquente la lectrice confortablement installée dans son fauteuil, penchée sur sa liseuse, quelque part en Île de France, à proximité de cette grande capitale au quotidien soudainement devenu si rassurant.



La suite dans la Bauge : http://postlucemtenebrae.eu/?p=2869
Commenter  J’apprécie          00
Lili Perdrix et les Comtesses Ferrailles

Il y a de ces livres qu’on rumine encore longtemps après les avoir lus. On ferme ses yeux, et leurs personnages surgissent de nulle part, vous dévisagent et vous invitent à les suivre dans un monde imaginaire – imaginé – plus vrai que nature. Ce sont ces livres-là pour lesquels on se bat volontiers et sans relâche. Les Folles de la Nationale 4, la saga lorraine d’Hervé Fuchs, en fait partie, et si, chers lecteurs, chères lectrices, vous me faites un tant soit peu confiance, si mes articles vous ont déjà inspiré la moindre réflexion, ne fût-ce qu’une seule petite fois, je vous invite à vous embarquer dans un voyage sur les chapeaux de roues, à travers les paysages lorrains, sur ses routes tour à tour brûlées par le soleil et gercées par un froid abominable, repère de terroristes, de bûcherons sortis d’autres âges à la lisière de l’humain et de toute une population étrangement familière dans ses habitudes et en même temps comme décalée par rapport au monde que fréquente la lectrice confortablement installée dans son fauteuil, penchée sur sa liseuse, quelque part en Île de France, à proximité de cette grande capitale au quotidien soudainement devenu si rassurant.



La suite sur la Bauge : http://postlucemtenebrae.eu/?p=2869
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Hervé Fuchs (9)Voir plus

Quiz Voir plus

Le tutoiement dans Tintin

Dans quel album le capitaine Haddock tutoie-t-il (une fois) Tintin ?

Le lotus bleu
Le secret de la Licorne
Le temple du soleil
Les cigares du pharaon

1 questions
24 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}