Ce n’est pas uniquement un sentiment vague et modulé
qui me fait chanter si hautement
le souvenir de nous-mêmes. C’est plus que cela. C’est
comme un souffle
de feu, fraternel, loyal, passionné,
comme si l’adieu se faisait le plaisir
de savoir
qu’il y a dans ton être et le mien un espace
parfumé où l’adieu ne vit pas.
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Não é apenas um vago, modulado sentimento
O que me faz cantar enormemente
A memória de nós. É mais. É como um sopro
De fogo, é fraterno e leal, é ardoroso
É como se a despedida se fizesse o gozo
De saber
Que há no teu todo e no meu, um espaço
Oloroso, onde não vive o adeus.
Anthologie de la poésie brésilienne, Éd. bilingue, Préface et sélection de Renata Pallottin.Traductions d'Isabel Meyrelles. Paris : Chandeigne, 1998 (pp. 380-1).