Je demande à tout le monde de se montrer un peu maître de soi et de discuter comme il sied aux adultes, pas aux enfants qui se chamaillent.
C’est la dure réalité de la science. On tâtonne, on avance dans le noir sans savoir de quel côté jaillira la lumière. Et pourtant, si on reste immobile, on ne la verra jamais. Je ne saurais trop souligner à quel point il est important que vous arrêtiez ces gens avant qu’ils ne commettent d’autres crimes.
Chez nous, le service le mieux connu du public est celui de traumatologie. Les gens savent qu’on y excelle. Il y a eu treize entrefilets dans les journaux, quatre spots télévisés, et un grand article dans le New York magazine – tout cela au cours des onze derniers mois. Cela signifie des millions de dollars de publicité gratuite. Si vous faites le calcul, vous constaterez que le coût de ce service est plus qu’entièrement couvert par les bénéfices, grâce aux patients qui le choisissent à cause de sa notoriété.
On traitait la tumeur au cerveau la plus agressive et la plus répandue – glioblastoma multiforme – par la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie, mais elle demeurait incurable. Tôt ou tard, tous les malades atteints en mouraient. Ce cancer du cerveau, véritable fléau, pouvait s’abattre sur n’importe qui. A la différence du cancer du poumon, qui touchait le plus souvent les fumeurs actifs ou passifs, le glioblastome n’avait pas de cause apparente ni d’association détectable.
Homme de principes, doué d’une vive intelligence, Power était capable d’ébranler l’opinion de son auditoire. Ses positions modérées exaspéraient Greg, mais ils tombaient au moins d’accord sur un point : chaque pas comptait sur le chemin de l’abolition de la discrimination envers les animaux.
Avec la pratique, tu deviendras plus habile. Et plus rapide. Si tu veux opérer avec moi des cas vraiment difficiles, il faut que tu apprennes à t’activer. La vie est trop courte pour passer une heure à te regarder poser un point de suture.
Les chirurgiens en traumatologie sont de vrais maniaques. Ils commencent comme les meilleurs amis du monde et finissent en se tirant dans les pattes. Au fond, ce n’est pas trop méchant.
Un chirurgien qui se respectait n’avait pas besoin de fibroscope ! Il admettait d’ailleurs volontiers que si le patient ne perdait pas tout son sang, le cas ne l’intéressait guère.