Hugh Clevely

Je ne suis pas un fan de Clevely qui fut publié en français au Masque et aux Editions Simon entre 1936 et 1939, mais la lecture de son « Trois sinistres bandits » ne m’a pas ennuyé.

Un homme vient de purger une peine de 25 ans de prison en Amérique pour un crime qu’il n’a pas commis.

Dès sa libération, son seul but est de retrouver en Angleterre ceux qui l’ont envoyé derrière les barreaux : son meilleur ami, en l’occurrence, et deux autres individus peu sympathiques, et de leur faire payer leur témoignage à charge.

L’un d’eux, le plus pleutre, a fait appel à un détective pour se protéger ; c’est le fameux Maxwell Archer - à la secrétaire appelée Sarah, une brune « de bonne apparence » qui n’acceptera de l’épouser que lorsqu’il en aura fini avec ses dangereuses activités – qui se rend au château, là où se sont réfugiés les trois personnages visés. Archie refuse une mission de protection mais doit passer la nuit au château où a lieu un bal masqué...

Il va ainsi assister au meurtre de celui qui l’a mandé par un homme habillé en bourreau que le maître des lieux fait passer pour le prisonnier libéré. En fait, ce dernier a déjà été intercepté à son arrivée et neutralisé dans les caves du château.

Archie, malgré lui, va payer de sa personne et aura bien du mal à sauver sa peau face à celui qui dirige la bande et a décidé, non seulement de se défendre –en s’entourant de gardes du corps déguisés en valets – mais de profiter de l’occasion pour se débarrasser des deux autres avec lesquels il partage le secret du meurtre vieux d’un quart de siècle.

La morale sera sauve dans cette affaire où l’homme injustement condamné aura sa vengeance et retrouvera sa fille annoncée morte. Quant à Archie, il n’est pas près d’épouser Sarah puisqu’il ne touchera rien, ayant refusé son aide... qu’il a donc donnée bénévolement. Et il lui faudra bien une autre enquête pour régler le mois de sa secrétaire...