Une tache orangée dans le sable, là-haut. À trente mètres. Quelque chose pour se motiver. Une lumière mourante. Une île dans l’immensité. Son corps avait besoin de respirer, son corps lui ordonnait de recracher l’embout du régulateur et d’aspirer le sable : c’était cette impulsion qui naissait à la fin de l’asphyxie, le besoin pressant d’emplir ses poumons de quelque chose, n’importe quoi, même de la terre. Quoi qu’il y est à respirer. Un simple hoquet. Il fallait le faire, bordel. Boucher ses poumons avec du sable, et mettre fin à la douleur. C’était ce qu’il fallait faire. Il allait le faire. Mais cette tache orange. Un corps.