AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Hugues Bernard (4)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Ole

Aussitôt reçu, aussitôt lu, je l'ai ouvert et ne l'ai refermé qu'une fois terminé, le format m'ayant surprise et au final bien plu. Ce roman se déroule dans ma ville et durant la féria, qui venait juste de se terminer, coïncidence, et "hasard" induit, puisque je l'avais choisi parmi les propositions de masse critique.

Durant ma lecture, je me posais régulièrement la question: "l''auteur malgré son nom masculin, est il féminin?" Son approche des personnages, et de l'héroïne, ainsi que des femmes étant si "juste" ou si "proche", au final il doit vraiment les aimer pour si bien décrire leurs pensées.

Il nous fait pénétrer dans l'intime pensée de chaque personnage, qu'il soit acteur, victime ou bourreau, avec sincérité et pudeur, cela peut s’appeler bienveillance aussi.

On est loin des bisounours cependant, ce polar commence fort, même très fort...Tauromachie oblige... et nous tient en haleine jusqu'au bout....(il était une heure du mat quand le l'ai lâché....un exploit). Autre mérite, un livre qui aborde la tauromachie sous tout ses aspects, les pour et les contre, cela sans corrida...

Il a créé deux personnages principaux qui j'espère lui trotte encore dans la tête.... ce duo fonctionne très bien, il a bien saisi cette ville, surtout pour un "estranger" qui y débarque....

"L'humanité" de l'auteur, transpire a travers ses personnages, tout au long des lignes.

Malgré cette critique peut être trop "féminine", ce n'est pas un polar pour poulette....c'est juste un très bon polar.



Merci à Babelio et aux Éditions Volumes de Neurones communication, le choix du format; agréable en main, lecture confortable pour les yeux,( entre la version poche et le grand format), la qualité du papier ...du genre qui vieilli bien et qui sent bon ensuite....Aah...l'odeur d'un livre.

Commenter  J’apprécie          111
Ole

Tout d’abord je remercie Babelio et les Editions Volume… de m’avoir permis de découvrir ce roman. Cette maison d’éditions toute jeune, comme elle le souligne dans la lettre d’accompagnement de l’ouvrage, souhaite donner « leur chance à de jeunes auteurs ».

Non ce n’est pas un parcours festif auquel nous invite l’auteur, mais bien à suivre l’enquête relative aux meurtres de toréadors pendant la Feria de Nîmes.

Classiquement, une fliquette en proie à ses démons, mutée à Nîmes, découvre la Feria, ses aficionados et ses opposants. Elle va pourchasser un meurtrier, toujours avec une longueur de retard et, pour comprendre le mode opératoire, elle devra approcher le milieu de la tauromachie.

Par ailleurs, aux côtés d’un agent infiltré atteint d’un mal voisin du syndrome de Stockholm, nous sommes immergés dans le militantisme de la défense du droit des animaux. Puis les victimes se révèleront être d’anciens tortionnaires et inversement.

Il est difficile d’en dire d’avantage sur le déroulement de l’intrigue car il faut laisser au lecteur le plaisir de cette véritable découverte. J’ai aimé ces 210 pages en format presque carré. Le ton est juste, le rythme soutenu même si le recours aux phrases sans verbe peut parfois agacer. On y apprend comment se passe l’apprentissage des jeunes toréadors et dans le menu comment se pratique la mise à mort de l’animal.

Ce livre est aussi d’une grande sobriété. En effet que l’on soit pour ou comme moi opposé à la mise à mort à l’issue des corridas, il se lit avec le même intérêt sans fausse moralisation. Pourtant, lorsqu’on parcourt la biographie d’Hugues Bernard, on se dit que ce jeune auteur a de toute évidence mis beaucoup de ses valeurs dans ce roman. D’ailleurs, l’un de ces personnages (Fred) a choisi le mode de vie qui fut le sien avant la parution de cet ouvrage.

Souhaitons belle carrière à ce nouvel auteur qui pour avoir beaucoup voyagé doit avoir une foule d'histoires à partager avec nous.



Enfin, j’ai du sortir mon dictionnaire :

Le véganisme est un mode de vie fondé sur le refus de l'exploitation et de la cruauté envers les animaux.(1)

L'antispécisme est un mouvement datant des années 1970, qui affirme que l'espèce à laquelle appartient un être n'est pas un critère moral pertinent pour décider de la manière dont on doit le traiter et des droits qu'on doit lui accorder. L'antispécisme s'oppose à l'humanisme (qui place l'espèce humaine avant toutes les autres), à la maltraitance, mais aussi à l'exploitation et à la consommation des animaux par les êtres humains.(2)

1 et 2 : Source Wilipédia … le Robert et le Larousse ne connaissent pas encore



à télécharger sur le site de l'éditeur :

http://editionsvolume.com/description-ole-de-hughes-bernard/
Commenter  J’apprécie          81
Ole

J’ai beaucoup apprécié ce roman dans le monde de la corrida et des défenseurs des animaux.

Personnellement je suis vraiment contre cette pratique et j’ai eu envie de découvrir ce roman car des meurtres avaient lieu dans ce milieu.



Dans cette histoire on sent que l’auteur s’est vraiment documenté autant sur la partie défenseur des animaux que sur la partie corrida. Selon moi, c’est vraiment le point fort de ce roman !

L’auteur nous décrit parfois avec précision les meurtres et les ressentis des protagonistes.

Il manque tout de même des précisions concernant les physiques des personnages mais selon moi cela reste un détail tellement on ressent leurs émotions.



J’ai trouvé originale l’idée de couper l’histoire en chapitres aussi courts et en indiquant les jours mais aussi les heures et les minutes. Cela donne une vraie dimension et beaucoup de suspense à l’histoire ! Personnellement j’ai vraiment apprécié cette technique !

Les idées sont intéressantes et on est très rapidement intégré à l’action pour ne plus en sortir.

Les personnages sont attachants, sensibles et finalement on comprend leurs motivations et leurs ressentis vis-à-vis de certaines choses.



Les retournements de situations ne sont présents que lorsque c’est nécessaire et Hugues Bernard ne cherche pas à en faire trop.

Le seul petit bémol, qui est vraiment personnel, à ce roman est que comme je suis curieuse j’aurais bien aimé savoir ce que certains des personnages étaient devenus... C’est vrai que selon moi il manque peut-être une page ou un chapitre nous expliquant même brièvement le futur de certains d’entre eux…



Malgré cela, ce serait avec plaisir que je découvrirais d’autres romans de l’auteur et pourquoi pas d’autres enquêtes avec le très bon duo Déborah/ Mathias.

En résumé, je pense que ce livre est vraiment à conseiller, tant aux défenseurs des animaux qu’à ceux qui au contraire pensent malheureusement que l’animal n’est rien d’autre qu’un objet ou un être bon à manger…


Lien : http://fais-moi-peur.blogspo..
Commenter  J’apprécie          60
Ole

Habituellement, je ne lis quasimement pas de romans policier. Sans doute parce que j'en ai trop lu durant mon adolescence et qu'à force de pratiquer un certain type de littérature, on s'habitue aux structures narratives et on fini par deviner le meurtrier beaucoup trop tôt pour que le roman conserve son intéret. Du coup lorsque j'ai reçu Olé dans ma boite aux lettres grâce à l'opération mass critique de Babélio, j'ai eu quelques appréhensions.

Alors que la féria de Nîmes commence tout juste, on découvre en ville le corps sans vie d'un toréro qui semble avoir été exécuté à la manière d'un combat d'arène. Le commandant Déborah Pringeon, tout juste arrivée dans la région et n'y connaissant rien à la corrida, devra cependant tout faire pour trouver le meurtrier avant qu'il ne fasse une nouvelle victime.

Il y a trois raisons principales pour lesquelles j'ai beaucoup apprécié ce roman.

La première et la plus évidente, c'est qu'il est très bien écrit. J'ai tellement aimé le style que l'auteur développe que j'ai eu beaucoup de mal a ne dégager qu'une seule et unique citation pour la fin de cette article. Il m'a fait pensé à La solitude est un cercueil de verre par sa capacité à me mettre des images dans la tête, c'est dire.

La seconde raison c'est l'espèce de paresse que l'on y ressent. Paresse dans le sens ou, très vite, en tant que lecteur, on n'a plus du tout envie de deviner le meurtrier avant les protagonistes, on n'est plus tenu en haleine mais plutôt porté par le flot. Le rythme du récit devient notre rythme, ce que, personnellement, j'ai trouvé bien plus agréable.

La troisième et dernière raison que j'ai pu identifier (mais cela ne veux pas dire qu'il n'y en ai pas d'autres), ce sont les changements de point de vue narratifs. Les narrations naviguant d'un personnage à l'autre sont déjà en général, des processus que j'aprécie beaucoup, mais ici le phénomène est tellement poussé à bout que l'on "devient" véritablement chacun des personnages à partir desquels l'auteur nous raconte l'histoire. Je veux dire par là que d'un chapitre à l'autre on recent comme une étrange skyzophrénie qui fait changer nos opinions du tout au tout. Ainsi lorsque l'on se retrouve à lire le déroulement du récit du point de vue d'un personnage pétri de rancune à l'égard du personnage principal, on se met de nous même à épouser cette opinion et à détester ce dernier, quand bien même c'est dans son esprit que l'on a vécu le chapitre précédent.

Voila donc un roman qui m'aura quelque peu réconcillié avec les récits policier, ce qui n'etait pas une mince affaire, et que je vous conseille chaleureusement.
Lien : http://ioionette.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          21


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Hugues Bernard (7)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Olé" de Hugues Bernard.

Pendant quel événement se passe l'histoire ?

pendant le nouvel an
pendant la féria
pendant le carnaval

10 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Ole de Hugues BernardCréer un quiz sur cet auteur

{* *}