Le premier thangka de la série de peintures qui illustrent le commentaire des tantras médicaux tibétains composé par Sangyè Gyamtso révèle le domaine céleste du Bouddha de la Médecine, Bhaishajyaguru. Jailli d'un palais orné de joyaux qui guérissent et entouré de forets d'herbes parfumées et de plantes médicinales, le Bouddha de la Médecine est une image primordiale du divin guérisseur. La lumière bleu ciel qui rayonne de son corps disperse les ténèbres des émotions négatives et tous les troubles physiques qu'elles provoquent. Entouré de déités, de sages et d'ascètes nus (que l'on dit dormir la nuit sous une couverture de feuilles et le jour n'être vêtus que d'écorces), le Bouddha de la Médecine - bienfaiteur suprême connu sous le nom de Roi de lumière Lapis-lazuli – exposa l'essentiel de la guérison et de la longévité dans un discours intitulé « Tantra des instructions secrètes sur les huit branches de l'essence de l'immortalité », plus connu sous le nom de Gyushi, les « Quatre Tantras » de Médecine.