– Ces fleurs se nourrissent du corps de ceux que nous avons aimés, dit le Nerguii. Abandonne-la à cette terre, et tu devineras le parfum de sa peau dans la senteur de la steppe. Tu reconnaîtras son rire au matin dans l’appel d’un oiseau. La fraîcheur de ses baisers dans une eau de source. Ses angoisses que tu apaisais dans l’étreinte d’un orage qui se resserre. Il en va de la mort nomade comme des amours : c’est elle qui te choisit.