Ne resta alors que la tiédeur d’une steppe d’émeraude au pied de la colline. La fraîcheur blanche d’une rivière scintillante emmêlant ses rubans autour de lourdes touffes de roseaux argentés. Un horizon dentelé à l’est de crêtes bleues argentées, et lissé à l’ouest par la houle irisée d’une prairie échevelée. Quelques chevaux à la crinière blonde, avec le monde entier pour pâture. Et au nord, un ciel qui se chargeait de rouleaux mauves d’un orage électrique. (page 369)