Les auteurs de sévices sexuels rendaient Rebus malade. On ne pouvait les guérir ni les changer. Ils ne s'arrêtaient jamais. Et quand on les rendait à la société civile, le naturel revenait au galop. Ils voulaient tout contrôler, n'avaient aucune force de caractère, bref, ils étaient épouvantables. On aurait dit des camés résistant au sevrage. Il n'existait pas de drogue de substitution et la psychothérapie semblait sans effet. Ils voyaient la faiblesse et devaient l'exploiter; ils voyaient l'innocence et devaient la souiller. Rebus en avait plein le dos de ces ordures.