Il s’agit aussi d’un livre sur la mémoire collective, sur la mémoire comme agent de culture, forgeant la conscience et l’identité et simultanément forgée par elles en un processus constant et réciproque ; sur la façon dont Israël a engendré et produit une mémoire collective des morts et des traumatismes de l’histoire juive, et comment cette mémoire a été élaborée, codifiée et manipulée au sein de l’espace public israélien, en particulier au cours du demi-siècle qui a suivi la destruction des Juifs d’Europe.