Citations de Idumi Kirihara (40)
Plus un moment est pénible, plus il semble long...
— Oh ! Tu as vu ? Un salon de thé ! Si on y allait ?
— Pourquoi pas.
— Bienvenue !
— Deux umegaemochi*, s'il vous plaît ! Et un thé pour moi ! Toi aussi tu prendras du thé ?
— Oui.
— Voilà !
* Pâtisserie japonaise de Fukuoka constituée d'une pâte de riz grillée et fourrée à la crème de haricots rouges sucrée.
Vivre c’est sans doute… communiquer… avec l’autre. C’est ça, pour moi le sens de la vie.
Accepter l’autre, tomber amoureuse, haïr… prendre plaisir à voir quelqu’un, répugner à côtoyer un autre… tenir la main de l’autre, l’embrasser… ne pas se comprendre… c’est ça, vivre.
Qu’importent les apparences si elles ne reflètent pas la vérité ?
- Excusez-moi, mais... Puis-je... pleurer ?
Je ne savais pas... Que d'être en colère contre quelqu'un... pouvait le blesser à ce point... Et me blesser moi-même...
- Comment peux-tu être convaincu que personne ne s'intéresse à toi ?
- Parce que les autres ne m'intéressent pas. Fondamentalement, je n'ai aucun attrait... pour autrui. Mais il y a des exceptions, bien entendu. Des gens qui, comme toi, vivent des situations particulières titillent quelque peu mon attention. De toute façon, je ne représente rien pour les autres. De fait, je n'ai aucune envie de déblatérer des histoires inintéressantes.
- Mais si, c'est intéressant ! Moi... Ça m'intéresse !
Même si tu ne veux pas avoir de copine, tu devrais au moins te faire des amis.
Toi et moi, on va peut-être mourir demain... en ce sens on est pareil!
Chaque jour est aussi important que les autres!
En tout cas, moi je me suis bien amusée aujourd'hui!
"Sakura... Qu'est-ce que tu fais avec ce gros naze?
-Un gros naze ? Tu parles de qui ? "Monsieur le Mufle"?!
-Mais oui! Il te harcelait... Je lui ai donné une leçon pour qu'il arrête de t'embêter!
-Tu me dégoûtes!"
Elle aussi... Elle peut donc faire une tête comme ça.
Je suis incapable de me sentir exister sans la présence des autres.
J’ai décidé de ne pas en vouloir au destin qui m’a rendu malade, c’est pour ça que ce journal ne raconte pas ma lutte contre la maladie, mais plutôt ma cohabitation avec elle
Mais la réalité ne fait pas de favoritisme
Quand on est seul, on ne se rend pas compte de sa propre existence. J’aime certaines personnes, mais j’en déteste d’autres. J’aime passer du temps avec certains, mais je suis agacée de rester avec d’autres. C’est quand je vis ces relations que je me sens unique et pleinement vivante, car si mes sentiments existent, c’est parce que les autres existent.
C’est ça pour moi le sens de la vie. Accepter l’autre, tomber amoureuse, haïr, prendre plaisir à voir quelqu’un, répugner à en côtoyer un autre, tenir la main de l’autre, l’embrasser, ne pas se comprendre. C’est ça, vivre.
Toi, tu as beaucoup d’amis, donc tu dois avoir du mal à comprendre mais moi j’ai grandi comme ça.
Fausse ou pas, qu’importe. De toute façon, je n’interagis avec personne. Tout n’est qu’hypothèses et suppositions. Mon passe-temps préféré, c’est de deviner ce que les gens pensent de moi en fonction du surnom qu’ils me donnent.
C’est parce que tu ne parles jamais avec les autres ! Tu en es arrivé là car ils n’ont aucune idée de ton caractère. Si tu veux éviter les malentendus, cherche à bien t’entendre avec eux. Si nos camarades de classe te connaissaient, ils te trouveraient intéressant, j’en suis certaine ! Tout le monde en sortirait gagnant !
Nous nous sommes rencontrés de notre plein gré !
Ce n’était pas un hasard. Chacun se retrouve là où il est en fonction de ses choix. Ce sont les choix que toi et moi avons fait jusqu’ici qui ont abouti à notre rencontre …