La clef de voûte du système makhzen est le sultan, monocrate dynastique héréditaire de fait, dont l’intronisation s’accompagne d’un simulacre de cérémonie d’allégeance à laquelle participent les dignitaires tout à fait domestiqués. Ce pouvoir absolu, aggravé par la pseudo-fonction de “représentant de Dieu sur terre”, forgée et transmise par des générations de despotes orientaux mais qui ne repose en fait sur aucun fondement religieux ou légal...