Indrajit Hazra

Assez décevant. Je n'ai à aucun moment été vraiment séduit par ces deux aventures parallèles qui finissent par bizarrement se rejoindre . Dans la première, on suit les turpitudes et les déboires de Hiren, jeune homme désœuvré vivant dans un foyer à Calcutta. Le principal défaut de cet homme est d'être pyromane et il n'hésite pas à se livrer à son passe-temps favori dès qu'il le peut, incendiant différents lieux de la ville en s'arrangeant pour contempler son œuvre le plus longtemps possible. Bien sûr, cette passion ne restera pas sans conséquences sur le déroulement de sa vie. L'autre histoire est celle d'un écrivain à succès Bengali qui, en voyage à Prague, va se faire séquestrer par les sbires de son propre éditeur afin d'honorer son contrat. Écrire un livre par an pendant quatre ans. Or depuis justement quatre ans, il est en panne d'inspiration, alors qu'il déjà perçu une énorme avance sur les livres à venir. On imagine bien que pour Manik, les alternatives pour l'avenir vont très vite se réduire. Deux récits assez rocambolesques qui sont donc construits pour emmener le lecteur dans les déviances de leurs personnages. Pourtant, je n'ai pas adhéré. Je suis allé jusqu'au bout de la lecture, ce qui n'est déjà pas si mal et le signe que ces intrigues parfois surréalistes se tiennent assez bien. Mais le style, très touffu et digressif m'a fortement déplu. Je préfère nettement les styles plus dépouillés. Les environnements de Calcutta et de Prague sont bien décrits mais les trop nombreuses digressions ont tempéré mon intérêt et ont fini par me faire perdre très souvent le fil du récit. J'avais juste envie que tout cela se termine le plus vite possible pour passer à autre chose. Indrajit Hazra est, parait-il, un des meilleurs écrivains Indiens actuels. Bon ! « Le jardin des délices terrestres » est son 2ème roman. A découvrir pour les amateurs.

J'ai abandonné à la moitié tant le style me paraît fade et soporifique. C'est l'histoire d'un insomniaque pyromane (en Inde) et d'un écrivain indien séquestré à Prague par son éditeur pour écrire un livre. Les deux premiers chapitres m'ont paru intéressants (Prague en fait), puis j'ai perdu patience. C'est ce qui a de merveilleux en lisant : le lecteur est maître. "Un petit bijou d'humour surréaliste" selon l'éditeur, mais je n'ai pas compris où. Indrajit Hazra est "incontestablement le meilleur écrivain de sa génération" selon l'Hindustan Times. Ça serait préoccupant pour les autres.

Bien que cela se passe à Calcutta et à Prague, j'ai ressenti une atmosphère indienne qui m'a fait voyager et ce fut un plaisir.



Deux histoires d'Indiens se déroulent en parallèle.



L'une est celle d'un pyromane, à Calcutta. Inconscient, immature et dangereux. Il fréquente d'autres hommes regroupés autour d'un pseudo-chef devant qui tous s'inclinent, malgré ses récits délirants.

le pyromane finira piégé par ses pairs.



L'autre histoire se déroule à Prague. C'est celle d'un très célèbre écrivain indien. Il doit un nouveau livre à son éditeur, mais il paresse à le faire. Alors, son éditeur le kidnappe et le tient prisonnier pour le forcer à écrire. Il finira défenestré par la prioritaire de la maison où il était confiné.



C'est écrit avec un certain surréalisme et beaucoup d'humour.



Les commentaires sur le livre disent qu'à la fin les deux personnages se rejoignent, ces commentaires laissent promettre que le lecteur va découvrir une fin étonnante... il est question de "mensonge" ! Mais là .... je dois dire que j'ai été très déçue, car je n'ai pas saisi le sens particulier de la fin de cette histoire.... si sens particulier il devait y avoir !



Si un autre lecteur veut bien éclairer ma lanterne, je suis preneuse.

Livre lu il y a quelques temps mais dont j'ai un bon souvenir.

Un récit un peu étrange partagé entre 2 protagonistes, 2 lieux, 2 histoires en fait. Ou peut être pas tant que ça ... :o)



BCID: 050-11698759

Autant le dire tout de suite, j'ai trouvé l'histoire de cet acteur oublié assez peu passionnante et fort monotone malgré le côté totalement rocambolesque des gaffes du père et du fils Chatterjee... Le manque d'action et de rebondissement m'a ainsi quelque fois fait frôler l'ennui...

Frôler seulement car le contexte de l'histoire est, lui, passionnant : la naissance du cinéma muet en Inde. Et, en effet, j'ai beaucoup appris de cette lecture (je ne connaissais d'ailleurs même pas le mot "bioscope" avant cette lecture) et, surtout, cela m'a donné une image moins caricaturée et plus vivante du cinéma muet, cinéma qui, pour moi, se résumait à des mimiques exagérées des acteurs entrecoupées de textes fort laconiques qui n'expliquaient rien du tout. Et, surprise, il n'en est rien : les acteurs jouent réellement et "deviennent" leurs personnages le temps d'un film et ce n'est pas parce qu'ils ne parlent pas qu'ils en sont moins vivants pour autant.



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