Il paraît qu'avec l'espérance de vie qui atteindra bientôt cent vingt ans et même plus, les sensations accumulées vont tellement surcharger la cervelle qu'elles donneront naissance à une nouvelle forme de folie.
Les personnages que l'on créé ne s'adressent pas à leur auteur.
"Un signe clair qu'on est devenu adulte est que les nouvelles s'accueillent calmement, sur un mode feutré. Si elles sont mauvaises, c'est un peu comme une clé anglaise qui tombe dans un lac, non sans remous, certes, mais sans la brutalité d'une chute sur le carrelage. Quant aux joies, l'âge aussi les tempère, les édulcore comme un alcool fort transformé en grog domestique." (Le cherche midi - p.226).