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Citation de Tandarica


L’homme doit se contenter de sa pauvreté, car, en fin de compte, ce n’est pas de posséder qui vous rend heureux, mais de vivre en paix dans sa maisonnette. Enfin… vous ferez comme bon vous semble ! Que Dieu vous aide et étende sur vous sa miséricorde ! Moi, je suis une vieille femme à présent, mais j’ai eu et j’ai encore tant de joies dans l’existence que je ne comprends pas ce qui tourmente les jeunes, et, si je me mets à chercher un bonheur nouveau, j’ai bien peur de perdre celui que j’ai eu jusqu’à ce jour et d’éprouver à la fin de ma vie cette amertume que je n’ai jamais connue que par la crainte qu’elle m’inspirait. Vous avez vos idées là-dessus ; à vous de décider. Il ne faut pas vous occuper de ce que je dis. Pour ce qui est de moi, ça ne me sera pas facile de quitter la petite maison où j’ai vécu tout ce temps et où j’ai élevé mes enfants ; mais, d’un autre côté, je suis prise d’une sorte de terreur à la pensée de devoir rester là toute seule. C’est à cause de cela, voyez-vous, c’est peut-être à cause de cela surtout, qu’Ana me paraît trop jeune, trop tranquille, d’une nature en somme trop douce et que ça me fait rire de l’imaginer cabaretière.

(p. 149, incipit de « Le Moulin de la chance »)
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