Parce que
On joue aux relais, à cache-cache
sorcière, plus d’une fois
j’ai laissé dans tes bras mes mesures toi, tu m’as recouverte de signes
en raflant au passage plusieurs
continents de ma vie
sept fois tu t’es emparée pour de bon de mon
corps
je viens de repeindre ma chambre
les bouquins déjà nés sont sur les rayons
ceux à naître tournent dans le ventre de
l’ordinateur
toujours plus à son image
permets-moi
dans cette saison
de t’oublier une fois de plus