Un ciel matinal rose et lactescent
Sous lequel tu vois à peine, inondées,
Les plantations de riz carrées,
Aux petits villages en groupes verdoyants
Allume ses preuves lumineuses
Et, transpercé en diagonale par un vol de canards,
Qui déchire les chimères de brouillard,
Te monte à l’esprit ta cime rêveuse.
Coiffées de grands champignons de paille, des fourmis.
Au loin, à l’horizon une file de pèlerins
Tandis que toi, le cadre à ta guise tu élargis,
Invites dans la pièce le panorama,
D’un trait de pinceau serein,
Tu cueilles dans les nuages l’éternel Fuji-Yama.
(Hokusai)