Irène Turbeaux

Ce soir, je viens de refermer ce livre avec un sentiment de trouble et de fortes émotions.

Le roman était déchirant d'authenticité parce que cette histoire a été vraiment vécue.

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Très difficile pour moi de trouver des mots justes et adaptés, après tous ces mots je viens de lire.

Des mots profonds et intenses qui m'ont donné parfois le vertige. Des mots qui ont fait ressurgir en moi un souvenir enfoui, celui d'un grand amour de jeunesse, que je pensais moi aussi sans faille et que j'ai perdu.

Des mots comme des cris, comme un océan de larmes, comme une énorme et longue douleur, mais aussi comme une grande vague de délivrance, qui jaillissaient du coeur et de l'âme de l'auteure.

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J'aurais pu refermer le livre, j'aurais pu fuir, moi aussi. Mais je suis resté là devant ces pages, hypnotisé et pétrifié par cette histoire, merveilleusement belle et cruelle à la fois.

J'étais retenu par une force invisible, parce que l'auteure se confiait, parlait de son intime et même qu'elle disait qu'« Ecrire est un acte sacrificiel. ».

Parce que j'avais ouvert son roman et que je me devais être ce lecteur anonyme et le témoin fiable et digne des confidences de l'auteure.

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C'est l'histoire d'un homme et d'une femme.

C'est l'histoire d'une rencontre, d'un regard croisé, d'une étincelle dans les yeux.

C'est l'histoire d'un gigantesque coup de foudre qui va déchainer les passions.

C'est l'histoire de la folie d'un amour éblouissant et éclaboussant jusqu'à la déraison, du feu du désir qui ne s'éteindra plus, de tous ces sentiments, ces sensations qui rendent ivre et qui dévorent le coeur, de ce temps qui est suspendu lorsque les corps d'embrasent.

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C'est l'histoire de cette soif insensée de vivre qu'on espère ne jamais pouvoir étancher.

C'est l'histoire immuable que pour vivre un amour incommensurable, il y a toujours un prix fort à payer.