Ce qui est vrai c'est que jusqu'à cette nuit-là, la nuit où le Zurdo s'est fait coffrer, moi je croyais que les larmes c'était uniquement un truc de gonzesse. J'avais jamais vu pleurer German ni un autre homme dans le quartier, même pas Martin, alors que c'est encore un gamin, comme moi, et quand un pote se mettait à pleurer à l'école, on se moquait tout le temps de lui.