LAC ÉTAL COMME UN ÉPUISEMENT…
Extrait 2
et mon bras sans penser qui s’élève et ce geste une main
qui approche la peau sans savoir et ce doigt qui effleure
d’abord comme s’il n’osait pas ne se souvenait pas et
puis qui et ce doigt qui se pose sur la
bouche et qui touche et qui glisse une lèvre la deuxième
et savoure et puis caresse encore et ranime de loin de
très loin souvenir enchanté
le baiser
La première lettre m’accorde à la nuit
la seconde crève le silence
et me parle de ce qui
de toi
s’avance et me défait