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Citation de ParChemin


On parle beaucoup de la supposée inertie des femmes à porter plainte. Mais que se passe-t-t-il sur le terrain judiciaire ? La loi, et surtout son application, tient-elle compte du point de vue des femmes ou de celui des cogneurs ?

Si on se place du point de vue des femmes, les choses sont claires. Un homme qui frappe la mère de ses enfants devraient perdre ses droit paternel automatiquement. Point. Et qu'on vienne pas nous agiter sous le nez des histoires de figures paternelles manquantes.
Un enfant qui voit son père battre sa mère n'a pas une bonne image de son père.
Dans la vraie vie, ce n'est pas comme ça que ça se passe...Un exemple ?
C'est un beau roman, c'est une belle histoire, c'est une romance d'aujourd'hui...
Journal télévisé, LCI, le jeudi 26 juillet 2007, vers 21 heures.
La présentatrice du journal a un petit air douloureusement étonné quand elle raconte. Elle n'en revient pas apparemment. C'est déjà ça. L'histoire se passe à Dunkerque, au tribunal. Une mère de famille a été condamnée aux dépens à 800 euros d'amande et à trois mois de prison avec sursis.
Qu'a donc commis cette gueuse ? Elle a enfreint la loi. La chose judiciaire s'est mise en branle et l'a sanctionné comme il se doit.

Cette femme a été battue par son mari au point que, elle a du être hospitalisée. Puis elle s'est enfuie dans un refuge pour femme battues mis à sa disposition par une association féministe. Le mari violent s'est refugié à l'étranger en attendant la prescription. Quand il est revenu, il a porté plainte contre elle pour pour - soustraction d'enfant -. En effet, elle avait omis de communiquer son adresse au père de ses enfants. Il a gagné.
À elle de se voir infliger une peine de prison - avec sursis, les magistrats sont trop bons... - et de payer amande et frais d'avocat du mari cogneur...
Les avocates de l'épouse expliquent : - Elle est condamnée au silence... à partir du moment où il y a lien de conjugalité, la loi de la République ne la protège plus. - Vous avez bien lu. Voila une phrase qu'on devrait afficher au néon dans les boutiques de robes de mariée, histoire d'informer la consommatrice.
Qui aurait une chance de comprendre la fonction de la fameuse - défense de la vie privée -.
Si les journalistes qui présentent cette info fréquentaient les associations féministes, ils ne prendraient pas un ton mi- surpris mi- scandalisé pour commenter cette affaire. Ils sauraient qu'elle n'a rien d'exceptionnel.
Que tous les jours en France la loi de la république protège les harceleurs, les tabasseurs, les violeurs. Que des femmes sont condamnes à verser des dommages et intérêts à leur agresseur. Que dans ce pays un agresseur s'en sort mieux qu'une victime.
Mais ce n'est pas ça qu'on entend habituellement sur les ondes. Les journalistes reproduisent le credo officiel.
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