Isabelle Bedouet

Psychothérapeute mais aussi professeure de dessin, l’autrice relate l’histoire déjà bien connue du meurtre particulièrement sordide de Madame Lancelin et de sa fille par leurs deux bonnes, au Mans dans les années 1930. Ce fait divers est bien connu tant il a fait l’objet de livres ou de films. L’originalité et l’intérêt de cette version portent sur son approche psychologique et sa mise en résonnance avec un meurtre similaire survenu à la même époque et dans la même région.

Le dessin caractérisé par des traits tremblés, un peu moche à vrai dire, reflète la confusion mentale des protagonistes. La tonalité générale de couleurs ternes renforce un plus encore l’atmosphère lugubre de l’histoire, sans pour autant lui retirer son intérêt et ses qualités

Isabelle Bedouet illustre et retrace une affaire criminelle ayant eu lieu en 1933 dans la ville du Mans, l'histoire des sœurs Papin.



Christine (1905 - 1937) et Léa (1911 - 2001) étaient deux sœurs françaises dont l'existence a été marquée par un acte de violence brutal et meurtrier. Mais qui sont ces deux sœurs aux caractères et aux personnalités complexes ?



Pas de bulle, uniquement du texte et des illustrations sombres et singulières (qui plairont ou pas), pour ce roman graphique qui raconte les événements de ce double meurtre. Les secrets et les zones d'ombre restent très présents, le récit soulève aussi de nombreuses interrogations. L'ambiance y est triste, dure et obscure. Nous découvrons l'enfance de Christine et Léa, leur personnalité singulière, leur relation étroite ainsi que celles qu'elles entretiennent avec leur mère. Il met également l'accent sur les relations entre elles et la famille Lancelin, mais aussi l'histoire du crime Anjubault en 1932 qui a suscité leurs intérêts. Il explore les facteurs psychologiques, les circonstances, les dynamiques, les tourments et les motivations qui ont finalement conduit les deux sœurs à commettre ce crime.
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En séjour dans ma bonne vieille ville du Mans, je me suis retrouvé comme à chaque fois dans mon lieu préféré, la librairie Bulle. La folle histoire des soeurs Papin par Isabelle Bedouet y était mis en avant. Quoi de plus normal puisque cette horrible histoire s'est passée dans la Sarthe et plus précisément au Mans. Tout bon Sarthois ne peut ignorer l'histoire des soeurs Papin et ce crime dont les motivations n'ont pu être révélées. Pour ma part, j'avais vu il y a longtemps les soeurs assassines avec Sylvie Testud. Et je ne m'étais plus intéressé au sujet depuis. Je savais que l'auteure était en dédicace. J'ai donc souhaité tout naturellement la rencontrer pour échanger avec elle sur le sujet et accessoirement lui faire dédicacer l'ouvrage pour ma fille afin de lui faire découvrir l'histoire.



Isabelle Bedouet s'est longtemps intéressée aux soeurs Papins. Elle a presque tout lu ce qui a été écrit en la matière. C'est tout naturellement qu'elle a souhaité éclairer de son point de vue le sujet. Elle met en avant les multiples zones d'ombre de l'affaire et l'éclaire de son oeil de psychothérapeute. Les 92 pages la résument bien. le mystère autour des motivations demeure entier. le livre ne m'a rien apporté de nouveau. Son écriture clôture son histoire personnelle avec cette affaire.



Il faut préciser que ce livre n'est pas une bande dessinée mais un roman graphique. Il n'y a aucune bulle et aucun dialogue. L'auteure tient absolument à cette appellation. de ce qu'elle m'a dit, il n'y aucune retranscription des échanges verbaux ou des paroles d'aucun protagoniste. Ecrire des dialogues aurait été pour elle de l'extrapolation. Elle veut que son récit soit le plus proche des faits. Il l'est pour ma part et je le trouve d'une très grande clarté.



Isabelle Bedouet s'est doté d'une solide formation graphique avant de devenir psychothérapeute. Ce n'est donc pas une novice en la matière. L'ouvrage est plaisant graphiquement. Les couleurs et leur traitement collent parfaitement à l'époque avec des dominantes noires et brunes qui m'ont fait penser aux tonalités des photographies des années 30. le trait n'est pas rectiligne ; il est même tourmenté mais cela ne m'a pas gêné. Cela colle au ressort psychologique de l'affaire.



J'ai passé un très bon moment à lire le livre. Quant à ma fille, elle l'a dévoré en quelques heures. Il l'a passionné et l'a beaucoup aimé.

C'est l'histoire vraie d'un crime qui 90 ans après questionne encore et encore.

En 1933 au Mans les soeurs Papin tuent la femme et la fille de leur employeur leur arrachant les yeux, leur fracassant la tête, dénudant et mutilant leurs parties intimes. Un fait divers, d'une extrême violence qui a été porté de nombreuses fois par la littérature et le cinéma.

Ce roman graphique s'appuie sur des faits occultés et inédits qui révèlent des connivences entre les experts psychiatres et les magistrats lors du procès. Avec la mise en lumière de ces lacunes dans l'enquête, cette bd dévoile ce qui s'est joué derrière ce double assassinat.



Ce graphique mérite d'être lu, l'ambiance des dessins appuie le côté dramatique de cette terrible histoire. Une lecture grave mais nécessaire.

Cela peut paraître étrange de s'intéresser encore aujourd'hui à un fait divers qui date du début du XXème siècle et qui a déjà fait l'objet de nombreux livres, documentaires et films.

En fait, si l'affaire des sœurs Papin suscite toujours autant d'intérêt, c'est parce que de nombreuses zones d'ombres persistaient.



Outre le fait qu'il balaye les faux mobiles trop longtemps avancés (réduire leur acte à l'expression d'un conflit social, à l'homosexualité...), ce livre présente l'immense intérêt de mettre en lumière l'envers et les dessous de cette terrible affaire grâce notamment à l'exhumation d'archives inédites auxquelles Isabelle Bedouet a eu accès.



L'envers de ce double meurtres trouverait son origine dans un autre fait divers, qui eut lieu 7 mois auparavant dans la même région et qui fut largement couvert par la presse. Ce double homicide a fortement marqué les sœurs Papin, qui avaient accès à la presse.

L'inconscient, le contexte de la vie de leurs patrons (les problèmes judiciaires de Monsieur R. Lancelin pour escroquerie, notamment) et les circonstances de la journée du 2 février 1932 feront le reste.



Les dessous de l'affaire sont encore plus clairs et sont -quant à eux- marqués par le domaine de l'intention et de la conscience.

En effet, on découvre que les experts psychiatres -mandatés pour évaluer la responsabilité des sœurs - ont modifié leur expertise préliminaire et livré un rapport définitif accablant les qualifiant saines d'esprit (!) au moment des faits. Ceci avait pour but d'aller dans le sens de l'opinion publique et de protéger la bourgeoisie sarthoise en condamnant "à coup sûr" Christine et Léa.

Toujours dans ce même but, on apprend que ces fameux experts ont également "fricoté" avec la presse d'une façon assez malsaine en "tuyautant" les journalistes pour leurs articles. Enfin, il apparaît clairement que certaines procédures liées à l'enquête n'ont pas été respectées tant on voulait à tout prix ne leur laisser AUCUNE chance.



Isabelle Bedouet apporte également une analyse fine et très intéressante du profil et de la personnalité de Léa Papin.



En éclairant cette dramatique affaire avec ces nouveaux éléments, Isabelle Bedouet redonne aux sœurs Papin une sorte d'humanité quand certains les ont qualifiées de "bêtes sauvages" qu'il fallait traiter de la sorte. Certes, je ne tiens absolument pas à minimiser, ni à occulter l'horreur des faits commis, mais je ressens une sorte de pitié pour ces deux femmes dont le sort a été scellé dès le départ, sans que jamais l'on cherche ni à les comprendre ni à accepter l'évidence d'une altération de leur discernement.



Ce livre est vraiment passionnant et fiable, car il cite ses sources riches et variées. Il apporte un éclairage nouveau sur cette affaire tant dans sa genèse que dans son déroulement et ses suites. Alors, oui, certains points restent encore à éclaircir (même si à mon humble avis, on ne saura jamais tout), mais avec ces nouveaux apports d'Isabelle Bedouet, j'ai vraiment l'impression d'y voir beaucoup plus clair.

Isabelle Bedouet nous replonge dans l’histoire des sœurs Papin. En 1933, Christine et Léa Papin, toutes deux domestiques, assassinent sauvagement la femme et la fille d’un notable sarthois. Que s’est-il réellement passé. Quelles sont les raisons de cette barbarie ?



« J’étais accouru aussitôt sur les lieux du crime. Du sang partout, sur le sol, sur la muraille, du sang jusque sur les tableaux accrochés à la hauteur d’homme. Par terre, deux mares de sang, ou plutôt une seule car le sang des deux victimes s’était confondu. Et dans cette nappe rouge, deux cadavres de femmes à moitié dévêtus, le torse zébré d’incisions profondes, des lambeaux de chair détachés au couteau du mollet de l’une d’elles. »



Sous forme d’enquête et en s’appuyant sur des documents officiels, Isabelle Bedouet, retrace l’enfance de Christine et Léa, le crime et le procès. Le dessin est sombre, le trait est cassé, comme nos personnages, l’ambiance est glaçante. Un roman graphique très réussi, relançant encore nos interrogations sur ces deux femmes à la personnalité bien ambiguë.



http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2023/09/29/40057074.html
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Dans cette bande dessinée, on sent le travail de recherche effectué : on imagine l'autrice allant consulter les archives, les registres, les journaux d'époque et jubiler à chaque nouvelle trouvaille devenant une pierre de plus à son édifice ! Les amateurs de puzzles comprendront mieux que d'autres l'attraction qu'exerce sur "l'enquêteur" ce genre de recherches.
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Lorsque Isabelle Bedouet a commencé sa thèse de psychothérapeute en s’appuyant sur l’affaire des sœurs Papin, affaire qui a fait le tour du monde, a alimenté toutes les conversations pendant des décennies, fut l’objet de films, pièce de théâtre, de nombreux livres et d’analyses de spécialistes de la psychiatrie, elle ne s’attendait pas à faire surgir une vérité enfermée dans un grenier pendant 80 années !



Petit rappel des faits

Le 2 février 1933, c’était un jeudi, Christine et Léa Papin, les bonnes de la maison Lancelin, repassent du linge dans une pièce du premier étage de la maison familiale. Elles sont seules. Madame et sa fille sont sorties, Monsieur est avec des amis. Un dérèglement du fer électrique provoque un court-circuit qui fait sauter les plombs et plonge la demeure dans le noir

Quand Mme Lancelin et sa fille rentrent dans la maison, il fait nuit tôt à cette saison, elles tentent d’allumer la lumière. Rien.

Deux heures plus tard, M. Lancelin ne peut pas entrer chez lui, aucune lumière apparente, la porte fermée de l’intérieur, il s’inquiète.

Seule une lumière de bougie indique une présence dans la chambre des bonnes — à cette époque, on ne quitte pas une pièce en laissant la bougie allumée —, elles sont donc là, mais ne répondent pas.

M. Lancelin, un brigadier et 2 agents (Ragot et Vérité, ça ne s’invente pas !) qu’il est allé chercher, pénètrent quelques minutes plus tard, dans la maison obscure et silencieuse.

Tout s’accélère et ce qu’ils découvrent est choquant : quelques mètres avant le palier, un œil humain. Un peu plus haut deux cadavres : Mme Lancelin et sa fille ; leurs yeux ont disparu, la bouche n’existe plus, les dents ont été projetées, les jupes ont été soulevées et les culottes ont été baissées sur les genoux. Les armes du crime sont restées près des corps : un couteau de cuisine, un pot en étain déformé, un marteau couvert de sang. Au dernier étage dans leur chambre, les deux sœurs sont enlacées dans le même lit.



« Oui, c’est nous qui avons tué. Nous ne regrettons rien ».



C’est là qu’intervient la découverte d’Isabelle Bedouet.

Bien sûr, il y a eu analyse psychiatrique, menée par 3 experts comme le demande la loi. Mais les documents originaux exceptionnels auxquels l’auteur a eu accès par les descendants d’un de ces experts montrent que l’analyse a été complètement faussée, et que le rapport préliminaire passé de mains en main des spécialistes a été annoté, retravaillé d’une telle façon que la version finale n’avait plus rien à voir avec la vérité. Et c’est cette vérité que recherche l’auteur à travers ses enquêtes.

Derrière cette affaire se cache une autre histoire, celle des notables du centre-ville du Mans qui se connaissent tous, juges, avocats, notaires, hommes politiques et d’affaires… M. Lancelin, ancien avoué, est l’objet d’une enquête suite à plus de 700 plaintes de clients floués, dont une grande partie habite à quelques numéros de la même rue que lui. Ils fréquentent tous les mêmes lieux, les mêmes soirées, et les affaires se décident souvent hors les procédures officielles.

Le 4 février, 2 jours après le double meurtre, M. Lancelin est acquitté… adieu les 700 plaignants.



Quant aux deux sœurs Papin, là aussi, Isabelle Bedouet a ouvert de nouvelles pistes d’analyse, présentes dans le rapport, mais absentes du procès. L’aînée, Christine, avait besoin de figures de proue pour se repérer dans la vie. Ses patrons se devaient d’être des exemples, et dans cet univers clos de la vie d’une bonne qui habite à l’étage de la maison où elle travaille, il est clair que le mari était loin d’être un modèle.

Autre « modèle » frappant : en juillet 1932, soit 6 mois avant les faits, un autre double meurtre avait eu lieu dans les mêmes circonstances, les mêmes actes de barbarie tels que l’énucléation (à la main, comme on fait pour les lapins…), visage frappé à mort, jupes retroussées et culotte sur les genoux. Cela se passait dans une ferme de la région, seul le contexte différait.

Christine Papin a dû lire les articles dans le journal décrivant tous ces détails. Le voilà le modèle. Point par point, le crime est le même. Dans l’instant de « folie » qui a pris ces deux sœurs au caractère un peu particulier, les images de cet autre crime se sont-elles superposées ? La voie est grande ouverte dans cette direction, car aucun acte sexuel n’a été commis, aucune violence ne régnait dans la maison, les Lancelin avaient l’air de bons patrons envers les 2 sœurs.



Ce sont ainsi de nombreux faits, de nombreux dysfonctionnements que fait surgir l’auteure et qui ont échappé à l’histoire.



Les juges voulaient un coupable (en justice, 2 accusés ne peuvent être coupables de façon égale), elle ne pouvait donc pas être folle. 25 semaines d’instruction pour 1 seule journée de procès, dont 40 minutes de délibération des jurés. Christine Papin condamnée à mort (peine commuée peu après en prison à vie) et Léa à 10 ans de prison qu’elle fera jusqu’au dernier jour.

Comme je l’ai évoqué plus haut, nous avons de très nombreux écrits à ce propos, mais Isabelle Bedouet est la seule à avoir eu accès à des documents totalement inattendus, et surtout révélateurs d’une histoire dont tous ceux qui en ont parlé avant n’avaient pas toutes les clés.



Une auteure à découvrir et à rencontrer

Ce livre se lit comme un roman, un polar dont on tourne les pages avec l’envie d’aller plus loin, de savoir, de comprendre les ressorts d’une affaire beaucoup plus complexe que ce qu’elle est apparue jusqu’à cette nouvelle approche.



Chaque fois que l’auteure est invitée, le public est conquis et les questions fusent. J’ai eu le plaisir de rencontrer Isabelle Bedouet à La Baume-Cornillane et à la librairie Elan Sud à Orange. Chaque fois, le même enthousiasme, la même passion et le même pétillement dans l’œil de celle qui continue à dénoncer les impostures là où on ne les attend pas. Nous la retrouverons dans d’autres enquêtes prochainement avec plaisir.
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Le talent d'Isabelle Bedouet nous entraîne de manière captivante dans un événement criminel qui a ébranlé la ville du Mans en 1933 : le destin tragique des sœurs Papin, Christine (1905 - 1937) et Léa (1911 - 2001), deux sœurs françaises marquées par un acte de violence extrême et mortelle. Néanmoins, quels secrets étaient véritablement enfouis derrière ces sœurs au caractère si énigmatique ?



Ce roman graphique se démarque par l'absence de dialogues, laissant place uniquement au texte et à des illustrations sombres qui m'ont beaucoup plu. Il relate les événements du double meurtre des sœurs Papin avec un éclairage sur les secrets et les zones d'ombre qui persistent.



Nous nous immergeons dans l'enfance de Christine et Léa, révélant leurs personnalités distinctes et leur relation fusionnel, ainsi que les contacts complexes qu'elles entretenaient avec leur mère.



Le récit explore également leur vie au sein de la famille Lancelin, tout en jetant un éclairage sur une autre affaire, le crime Anjubault de 1932.



Un fait divers, marqué par une violence extrême, qui a été maintes fois exploré par la littérature et le cinéma.



Un crime qui, même après 90 ans, continue de susciter des interrogations !



Ce livre a captivé mon intérêt, d'autant plus que je suis originaire du Mans et que j'ai toujours entendu parler de cette histoire. En lisant le récit, les noms de rues et de localités évoqués m'ont particulièrement "parlé" connaissant ces endroits.
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Lecture agréable de ce roman graphique qui raconte l'histoire des sœurs Papin.

Un double crime a eu lieu le 3 février 1933. Léa et sa sœur Christine, bonnes au service des Lancelin, vont assassiner avec une rare violence leur patronne et sa fille.

Isabelle Bedouet relate ici cette affaire criminelle.



Le graphisme est assez sombre, le récit intéressant car je ne connaissais pas du tout cette affaire criminelle. Comme souvent avec les romans graphiques j'ai envie d'en savoir plus.

Ahlala... Les fameuses sœurs Papin ! Je suis née 50 ans après cette terrible histoire et pourtant j'en ai toujours entendu parler. Il y a des événements, comme celui-là, qui marquent des générations. L'histoire se transmet de grand-parents à petit-enfants. En Sarthe, quand on est enfants, on connaît les sœurs Papin sans vraiment savoir pourquoi. Et quand on se promène dans Le Mans, on sait situer la maison où s'est passé le drame.

J'ai adoré le côté glauque des dessins. Cette BD est très sombre, à l'image de l'histoire qu'elle relate.

L'avantage, c'est que ça se lit très vite... Quelques minutes pour moi.

Cette BD permet de découvrir une histoire réelle mais de façon ludique.