Les orfèvres ont de tout temps cherché à rehausser leurs œuvres de l’éclat coloré offert par les pierres dures et précieuses, ou par leurs substituts plus répandus et moins onéreux, parmi lesquels le verre, serti à froid ou appliqué par fusion et alors communément dénommé émail. Les origines et les premiers développements de cette dernière technique, qui relève donc à la fois des arts du feu et du décor métallique, ne sont pas aisés à discerner. Le berceau se situe probablement dans le Bassin méditerranéen.